Le grand départ
Comment reconnaît-on un Belge sur un aéroport ?
C'est le seul qui jette du pain aux avions.
C’est exactement dans cet état d’esprit, débarassé de mes préjugés et avec une soif ineffable de découvrir d’autre pays que je vais partir dans quelques heures.
Si vous voulez vous mettre complètement dans l’ambiance de ce billet, je vous conseille vivement de télécharger et d’écouter ce mp3 pendant que vous lisez. Ce sera l’occasion de tester si l’ambiance sonore a un réel impact sur la façon dont on perçoit le récit. Le temps de le télécharger, faites une pause ici. => Pause Jeux <= Ca y est, votre partie est finie et votre mp3 lancé dans Winamp ? alors allez-y
Je pars donc aujourd’hui, à 13h50, vers Bangkok, par le vol 0931. Place 33A. Je vais devoir faire confiance à un pilote Thaï volant sur un appareil américain, au milieu des tempêtes et des nuages d’orage. Il nous faudra éviter les mauvais coups du sort, qui ont été fatals à tant d’avions ces derniers temps. Autant vous dire que le périple ne sera pas sans risque. Il me faudra contourner la moitié de la terre, et je ne sais même pas encore dans quel sens.
Mais le pire de tout est que je vais partir sans mon arme essentielle, ma vue. J’ai oublié mes lunettes chez le coiffeur aujourd’hui. Et pas moyen de les récupérer… Autant me lâcher dans la jungle pied et poing liés, ça aurait été la même chose… J’entend d’ici les mauvaise langues dire que je le fais exprès. L’avantage, c’est que je sais déjà ce que je vais oublier en partant là-bas. Il n’y aura pas de surprise, je ne pourrai compter que sur mes capacités diminuées.
Mais bon… Ce n’est pas l’important. D’accord je ne pourrai pas profiter du paysage, mais le monde ce n’est pas que ça. C’est aussi les bruits, les odeurs, la nourriture, les rencontres… Je vais enfin pouvoir partir plus loin que le coin de la rue. J’ai hâte que ça commence.
Une dernière recommandation : si mon avion se crashe, récupérez mon appareil photo. Lui seul à de l’importance. Vous pourrez peut-être revendre quelques bons clichés du déroulement du drame à Paris Match.
1 Comments:
chèr ami,
En ce dernier dimanche d'aout, vers l'inconnu tu t'envolles! une fois dans l'avion, plus de stress ni d'angoisse, juste le temps qui passe! des heures et des heures à attendre, lire, jouer et regarder les nuages sont les seuls passe-temps!et puis de temps à autres quelques perturbations agitent doucement l'avion, et puis l'approche finale sur bangkok, mais par quel coté? la ville ou les champs? arrivé en survol de la ville est le plus spectaculaire! et puis ensuite commence l'aventure, que j'espere tu nous conteras régulierement!
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