dimanche, août 31, 2008

Ukraine : Lviv

Nous arrivons à Lviv après une nuit dans un train couchette première classe plutôt confortable. Comme j’ai la tête d’un gentil garçon, le monsieur qui à la couchette en dessous de la mienne m’a aidé à faire mon lit.



Nous prenons le tramway. Une dame dans le wagon nous vend des billets. Quelques arrêts plus tard, un contrôleur monte. Il regarde nos billets et nous dit en Ukrainien que nous ne sommes pas en règle. Il montre nos sacs du doigt. Nous faisons mine de ne pas comprendre. Il prend alors sont téléphone portable pour appeler quelqu’un. Adrien lui demande ses papiers. Il nous les tend. Un grand baraqué qui l’accompagne nous dit en Anglais « You have to pay ». A ce moment, un vieille dame se lève et commence à le gronder. Le contrôleur lui répond sèchement. Elle lui tend alors un billet de deux cent Rhivni. Manifestement, elle est en train de lui dire en Ukrainien qu’il devrait avoir honte de ce qu’il fait et qu’il n’a qu’à prendre ses deux cent rhivni plutôt que de nous racketter. D’autres personnes se lèvent alors pour aller l’enguirlander alors qu’une dame qui monte dans le tramway comprend elle aussi ce qui se passe et sort un billet de cinquante rhivni pour faire pareil que la première dame. La situation tourne à la rébellion et le contrôleur n’en mène plus large. Pendant ce temps, son complice au téléphone nous explique en anglais que nous n’avons pas payé pour les bagages. Finalement, nous donnons vingt rivnhis au contrôleur et nous descendons du tramway alors que les gens continuent de l’invectiver et commencent à le bousculer.



Nous avons visité beaucoup de musées à Lviv. Tous sont sur le même modèle : pas d’explication en anglais, pas de mise en valeur. Les rares panneaux écrit en Ukrainien se résument à : « Table, XVIIIèmes siècle ». Nous restons en moyenne vingt minutes par musée.



En nous baladant, nous tombons sur une jolie petite place où des gens vendent des livres en plein air.



Nous allons acheter nos billets de train avec un Néozélandais avec qui nous avons fait connaissance à la guest house. Nous rencontrons un Ukrainien qui fait la queue derrière nous et qui parle Allemand. Lorsque nous lui disons que nous sommes Français, il nous dit qu’il y a beaucoup d’Arabes dans notre pays et que nous n’avons pas de chance « Schiesse ! ». Nous lui disons que ça va. Suspicieux, il nous demande alors si nous sommes 100 % français. Nous répondons que oui oui, nous le sommes. Quelques minutes après, on a bien rigolé quand on a vu la tête qu’il a fait quand un gros noir, venu de Caroline du Nord, est venu nous parler en voyant que nous étions aussi des touristes.

Cette fois-ci, pas de première classe pour repartir de Lviv. Nous dormons dans un wagon sans compartiment. Un grand dortoir où les gens boivent, parlent, écoutent de la musique, montent et descendent du train. Amusant, mais pas vraiment reposant. Comme j’ai la tête d’un gentil garçon, cette fois-ci aussi, c’est la dame qui a la couchette en dessous de la mienne qui m’a aidé à faire mon lit.

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