dimanche, août 31, 2008

Ukraine : Yalta

Après un petit périple en marchroutka, nous arrivons à Yalta. Il fait toujours aussi chaud et le soleil aura rapidement raison d’Adrien dans cette ville.

Nous nous mettons en quête de l’hôtel qui reste introuvable. Finalement, nous trouvons un vieux bâtiment de six étages. La dame de l’accueil qui ne comprend pas l’anglais nous dit de dégager. Finalement, nous trouvons un autre accueil qui nous donne les clefs de notre chambre. Nous montons au cinquième étage par l’escalier, sans oublier de bloquer l’ascenseur avant et de nous faire enguirlander. Le couloir rose de notre étage fait penser à celui du manoir de Mortevielle. Nous nous retrouvons devant la chambre 530. Les mystères d’une porte close… Nous rentrons dans nos appartements. Pas top… Ce coup-ci, on pourra dire qu’on aura testé les vacances de l’Ukrainien moyen à Yalta.



Nous visitons la ville. Ici, les plages sont soit faites de galets, soit faites de béton. Elles sont presque toutes payantes et bien moins belle qu’a Odessa.





Sur la jetée, de vieux bateaux en cale sèche rouillent tranquillement.

A quai, il y a le bateau de croisière sur lequel Pierre était en stage l’an dernier. Des barrières le protègent des badauds qui voudraient s’approcher trop près. Alors qu’un vieux bonhomme répond aux questions des curieux (quelle taille fait-il ? combien cela coûte-il ?), un gros Australien en descend. Habillé d’un short et d’une chemise à fleur, il a l’air plutôt sympa. Voyant un gosse avec sa maman agrippés à la barrière, il sort une pochette de feutres et la tends à l’enfant. Le gosse le prend avec plaisir. La mère, qui trouve qu’elle n’habite pas dans un pays du tiers monde somme son fils de rendre les crayons. Le gentil touriste les reprend sans trop comprendre. Manifestement, il a sous-estimé le pouvoir d’achat des Ukrainiens… En ce moment, il serait peut-être mieux accueilli en France…

Nous visitons aussi la maison de Tchekhov. La dame de l'accueil nous donne un billet d'entrée qui à lui seul, a déjà un goût d'antan. Inscrit en caractère noir sur un vieux papier de mauvaise qualité, on peut lire "Mинистepcтвo kyльтypы CCCP". Nous y rencontrons un Français, expert-comptable dans un groupe international. Nous échangeons quelques mots. Ils suivent la piste des grands auteurs russes avec sa femme. Le jardin de Tchekhov est un petit coin de verdure, un peu humide, très rafraichissant et tout à fait enchanteur. On s’y sent bien. Je me laisse transporter par la poésie de ces lieux. Nous croisons de nouveau nos amis français et nous échangeons un sourire. Nous sortons de sa maison et revenons à la vie réelle.

Nous prenons les oeufs pour voir le panorama. Finalement, la vue est assez médiocre.

Nous visitons ensuite une dernière église. J'ai une pensée pour la BD des Bidochons en voyage organisés.



Vient alors l’heure du départ. Deux jours entiers dans les transports nous attendent avant de retrouver Paris.

Libellés : , ,

Ukraine : Balaklava

Nous prenons le train de nuit d’Odessa à Simferopol, puis une electrishka jusqu'à Sébastopol et nous prenons enfin deux marchroutka de suite pour arriver à Balaklava.

C’est une petite station balnéaire familiale. Dans la même baie, ils ont réussi à réunir une carrière de sable, les ruines d’un château, une base sous-marine soviétique, et une plage en béton donnant sur un port de plaisance. Le résultat est surprenant, mais assez joli.







Nous montons en haut des ruines pour admirer la vue. Les dechets jonchent le sol, comme dans beaucoup d'endroits. Apparemment, les Ukrainiens ne sont pas encore trop sensibilisés à l'écologie. Nous l'avions aussi remarqué en les voyant balances tous leurs restes par la fenêtre du train.



Nous visitons ensuite la base sous-marine. Pour une fois il y a quelques panneaux en Anglais. Nous pouvons remercier les gros yachts britanniques qui viennent régulièrement mouiller ici. Ils y sont sûrement pour quelque chose. Et puis comme il n’y a plus rien à dire, au bout d’un moment, nous rentrons dans un tunnel où l’on nous parles des Cosaques et de leurs chevaux…



Nous allons ensuite de l’autre côté de la baie pour voir les vieilles machines qui exploitent la carrière.





Nous nous relaxons un peu puis nous partons en marchroutka vers Yalta.

Libellés : , ,

Ukraine : Odessa

Nous arrivons à Odessa, qui est une ville assez sympa. Après quelques photos de l’escalier Potemkine, nous explorons la ville. Comme dans les autres coins que nous avons visité, il y a partout des mariés que se prennent en photos dans toute la ville.



Nous allons à la plage. Nous avons le choix entre les plages populaires en gravier et béton et les plages payantes avec transats et jolies filles.



Entre le centr-ville et les plages, il y a un port immense.



Dans la rue, nous croisons aussi des vendeurs de pastèques.



Nous dînons et nous nous préparons à aller en soirée. Dans la rue, Deux policiers sortent d’une vieille Lada, mitraillette au poing. « Passport Control ! ». Ils regardent longuement toutes les visas que nous avons. Ils nous font la morale car nous ne nous sommes pas enregistrées à Odessa. On leur dit que oui oui, on le fera et ils nous laissent partir.

Le soir, nous allons à l’Ibiza club (un club très chic en plein air) pour passer une super soirée. Comme il n’y a pas encore beaucoup de monde, nous prenons aussi une entrée dans une autre boîte dans laquelle nous restons jusqu’à trois heures et demie. Là, nous voyons un Russe claquer plusieurs centaines de dollars dans une enchère d’une bouteille de Martini Rosso. Dans cette ville, on se croirait un peu sur la côte d’azur avec tous ces clubs et ces flambeurs. Nous retournons ensuite dans l’autre boîte pour finir la soirée et admirons le lever du soleil en dansant.

Libellés : , ,

Ukraine : Lviv

Nous arrivons à Lviv après une nuit dans un train couchette première classe plutôt confortable. Comme j’ai la tête d’un gentil garçon, le monsieur qui à la couchette en dessous de la mienne m’a aidé à faire mon lit.



Nous prenons le tramway. Une dame dans le wagon nous vend des billets. Quelques arrêts plus tard, un contrôleur monte. Il regarde nos billets et nous dit en Ukrainien que nous ne sommes pas en règle. Il montre nos sacs du doigt. Nous faisons mine de ne pas comprendre. Il prend alors sont téléphone portable pour appeler quelqu’un. Adrien lui demande ses papiers. Il nous les tend. Un grand baraqué qui l’accompagne nous dit en Anglais « You have to pay ». A ce moment, un vieille dame se lève et commence à le gronder. Le contrôleur lui répond sèchement. Elle lui tend alors un billet de deux cent Rhivni. Manifestement, elle est en train de lui dire en Ukrainien qu’il devrait avoir honte de ce qu’il fait et qu’il n’a qu’à prendre ses deux cent rhivni plutôt que de nous racketter. D’autres personnes se lèvent alors pour aller l’enguirlander alors qu’une dame qui monte dans le tramway comprend elle aussi ce qui se passe et sort un billet de cinquante rhivni pour faire pareil que la première dame. La situation tourne à la rébellion et le contrôleur n’en mène plus large. Pendant ce temps, son complice au téléphone nous explique en anglais que nous n’avons pas payé pour les bagages. Finalement, nous donnons vingt rivnhis au contrôleur et nous descendons du tramway alors que les gens continuent de l’invectiver et commencent à le bousculer.



Nous avons visité beaucoup de musées à Lviv. Tous sont sur le même modèle : pas d’explication en anglais, pas de mise en valeur. Les rares panneaux écrit en Ukrainien se résument à : « Table, XVIIIèmes siècle ». Nous restons en moyenne vingt minutes par musée.



En nous baladant, nous tombons sur une jolie petite place où des gens vendent des livres en plein air.



Nous allons acheter nos billets de train avec un Néozélandais avec qui nous avons fait connaissance à la guest house. Nous rencontrons un Ukrainien qui fait la queue derrière nous et qui parle Allemand. Lorsque nous lui disons que nous sommes Français, il nous dit qu’il y a beaucoup d’Arabes dans notre pays et que nous n’avons pas de chance « Schiesse ! ». Nous lui disons que ça va. Suspicieux, il nous demande alors si nous sommes 100 % français. Nous répondons que oui oui, nous le sommes. Quelques minutes après, on a bien rigolé quand on a vu la tête qu’il a fait quand un gros noir, venu de Caroline du Nord, est venu nous parler en voyant que nous étions aussi des touristes.

Cette fois-ci, pas de première classe pour repartir de Lviv. Nous dormons dans un wagon sans compartiment. Un grand dortoir où les gens boivent, parlent, écoutent de la musique, montent et descendent du train. Amusant, mais pas vraiment reposant. Comme j’ai la tête d’un gentil garçon, cette fois-ci aussi, c’est la dame qui a la couchette en dessous de la mienne qui m’a aidé à faire mon lit.

Libellés : , ,

Ukraine : Kiev

Nous arrivons à l’aéroport de Kiev. Lors du contrôle des passeports, nous devons effectuer une queue de deux heures trois quart alors qu’il n’y a que notre avion à rentrer dans le pays à ce moment là. Les douaniers sont apathiques et s’en vont sans cesse de leurs guichets. Et comme d’habitude, nous avons l’impression qu’ils ne sont pas heureux de voir tous ces gens débarquer dans leur pays. On entend rouspéter dans la queue.

Arrivés à Kiev, nous nous mettons en quête de billets de train pour tous les trajets que nous aurons à faire. Nous nous rendons au siège de la SNCF locale où l’on vend de billets. Comme tout est écrit en cyrillique, nous choisissons un guichet au hasard.
« Hello, do you speak English ? »
Mouvement de tête négatif de la guichetière.
« Does anyone speak English ? »
Nouveau mouvement de tête négatif…
Nous sortons notre Lonely Planet ainsi que les horaires de trains que nous avions pris soins d’imprimer et rédigeons notre requête avant de retourner voir la vendeuse. Voyant notre bonne volonté, elle fait des efforts et nous vends nos tickets avec le sourire.

Nous nous baladons ensuite dans la rue. Alors qu’il y a un trou dans le macadam, le service de la voirie a jeté deux barrières et un panneau par terre pour l’indiquer.



Notre regard s’arrête aussi sur le eBay local. Beaucoup de murs en Ukraine sont tapissés de petites annonces.



Nous remarquons que dès le matin, les gens commencent à boire de l’alcool. Une grande partie des personnes marchant dans la rue à neuf heures du matin à déjà une bouteille à la main. Ici, les gens aiment beaucoup l’alcool et les fleurs. On peut acheter de ces deux types de choses partout.



Le soir à Kiev, la rue principale est interdite à la circulation afin que la population puisse s’y promener. Cela rend la ville très conviviale.



Libellés : , ,


Powered by Blogger
Locations of visitors to this page


  1. St. Petersburg, Russia
  2. Bangkok, Thailand
  3. Pyongyang, North Korea
  4. Siem Reap, Cambodia