Kanchanaburi
Mais que peut-il y avoir dans cette ville ?
- Le pont de la rivière Kwai.
Pour un pont aussi mythique, on était obliges de faire le détour. On est arrivés le soir. On a mangé dans un super restaurant en plein air. Du cerf frit avec du riz. La serveuse et venue s’excuser presque a genou de ne pas pouvoir mettre la viande et le riz dans le même plat. Elle était venu me demander quelques minutes avant si je le voulais séparé ou dans la même assiette. Je lui avais répondu dans la même assiette pour simplifier… Alors on y est allés. On a fait le tour du pont en une demi heure. Rien de bien exceptionnel. On a vu deux musées dans les alentours. Kitch. Comme d’hab. L’après midi, on s’est loués des motos. On a fait des tours dans la campagne. On s’est perdus, on a rencontré des gens. On a cramé au soleil et on s’est bien amuses. Le soir, on s’est fait un petit massage aux huiles et puis on est retournés dans le même restaurant qu’hier. Un sole succulente avec du riz pour moins cher qu’un ticket de R.U…
Le lendemain, on a pris un petit trek assez sympa. Une petite bonne femme d’un mètre quarante et parlant couramment Français nous a accompagné. On a commencé par aller se baigner dans de superbes cascades. Ensuite on est allés faire un tour en éléphant. Je vais m’arrêter un peu sur ce point. Cette ballade m’a laissé une très mauvaise impression. D’un part parce qu’a peine arrives, on est montés dessus, sans vraiment pouvoir le toucher ou le regarder, d’autre part parce que le mec qui conduisait notre éléphant a Grégoire et a moi le maltraitait. Il avait une sorte de piolet don il se servait pour lui mettre des coups de marche sur le front. Taper un animal sans défense (on les lui avait coupées dès le plus jeune age) ça ne se fait pas. Armer son bâton à tel point que je manquais de me le prendre dans la figure a chaque fois, c’est intolérable. Enfin, il lui mettait aussi le pique de son piolet dans l’oreille pour le faire tourner de temps en temps, a tel point que l’animal s’est mis a saigner. Non franchement, ça m’a rendu cette ballade assez insupportable, d’autant plus que notre bonhomme ne répondait même pas a nos questions qu’on lui posait en Thaï. Il n’aimait ni les éléphants, ni les touristes. On est ensuite allés faire un petit tour sur une espèce de radeau en bambou où on a bien rigolé en regardant Laure ramer. Cette journée s’est terminer en allant prendre le train jusqu’au pont de la rivière Kwai. N train super roots, roulant toutes portes et toutes fenêtres ouvertes.
Bon, c’est raconté un peu rapidement, mais j’ai pris trop de retard dans mon blog, et j’ai la flemme de la rattraper. Les photos sont à venir.